Il existe trois catégories de trouble du sommeil :
- les dyssomnies sont d’origine psychologique, résultent d’une cause extérieure ou sont liés à l’excès d’alcool ou à la prise de certains médicaments;
- les parasomnies prennent la forme de réveils nocturnes sans perturbations majeures et constituent davantage en une pathologie;
- les troubles d’origine psychiatrique et neurologique (dépression, maladie de Parkinson, etc).
Le trouble du sommeil psychologique, ou dyssomnie
La dyssomnie est la forme la plus fréquente de trouble du sommeil et touche la qualité, la quantité ou la fréquence du sommeil. Elle peut être liée à des troubles psychologiques tels que le stress émotionnel ou à un évènement perturbant (examen, maladie, difficulté professionnelle, etc). Elle peut également être liée à un trouble extrinsèque comme un changement dans l’environnement du sommeil ou un séjour dans un lieu à plus haute altitude.
La dyssomnie peut également apparaître suite à la prise de médicaments, d’alcool ou d’un excès de café. Elle peut enfin être la conséquence d’un sevrage hypnotique ou être une pathologie génétique.
Le trouble du sommeil avec réveils nocturnes, ou parasomnie
La parasomnie se caractérise par des réveils nocturnes sans conséquence majeure sur le cycle du sommeil. Sont compris dans cette catégorie le somnambulisme, les terreurs nocturnes et le sommeil paradoxal.
Bien que les causes du somnanbulisme ne soient pas encore connues, le bruxisme nocturne (tel que les grincements de dents) serait étroitement lié au stress. Les énurésies secondaires (ou l’incontinence urinaire) seraient liées aux infections urinaires et aux malformations de la vessie.
Le trouble du sommeil lié aux problèmes d’ordre psychologique
Il est fréquent que des troubles du sommeil surviennent lors d’un état dépressif ou d’une psychose maniaco-dépressive. Des troubles du sommeil peuvent aussi apparaitre lors de maladies neurologiques telles que la maladie de Parkinson ou le syndrome de la Tourette.
Dans le cas d’une dépression, il est fréquent de constater des insomnies d’endormissement, de maintien du sommeil ou des réveils précoces. La psychose maniaco-dépressive se caractérise souvent par une temps d’endormissement prolongé.
Durant la déprime saisonnière, il est fréquent d’observer une hypersomnie, c’est-à-dire un rallongement du temps de sommeil. Au delà de 3 à 4 jours, il est néanmoins conseillé de consulter un médecin et d’effectuer un examen neurologique.
Selon le diagnostic, le trouble du sommeil peut être soit traité par une thérapie comportementale ou des séances de relaxation. Si l’insomnie est extrinsèque, il faudra identifier les facteurs responsables et changer son hygiène de vie. Dans ce cas là, le sommeil sera restitué après quelques semaines.
Dans le cas d’un trouble psychiatrique, des anti-dépresseurs peuvent être prescrits. Des traitements complémentaires peuvent être administrés dans le cas d’un bruxisme pour altération dentaire.
